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bIENVENUE

Vous arrivez peut-être par hasard sur ce site, une connaissance vous aura renseigné en partageant un lien ou vous revenez pour la dixième, la centième fois, il faut être optimiste.

Vous vous dites “C’est quoi ce truc?”, et bien, c’est mon site internet, créé dans le but de vous présenter mes textes, mes activités et partager avec vous un petit blog quotidien (ou hebdomadaire).

 

Ce site internet est aussi un espace de partage et d'échange. Vous y trouverez des informations sur mes livres, mes ateliers, mon approche de l'art-thérapie, ainsi que des défis créatifs et des actualités régulières.


L'écriture : 
Plongez dans l'univers de mes romans, nouvelles et autres écrits. Laissez-vous emporter par des histoires, des personnages attachants et des émotions.

Vous avez un projet d'écriture? Qu'il s'agisse d'une chanson, d'un poème, d'un texte court ou long, ou même d'un site internet, je vous propose un accompagnement personnalisé pour vous aider à concrétiser vos idées et à atteindre vos objectifs.

L'art-thérapie : l'éclosion de votre potentiel
L'art-thérapie est une invitation à explorer votre relation au monde et à vous-même, à développer votre créativité et à dépasser vos limites. À travers des séances individuelles ou en groupe, je vous accompagne dans un processus de transformation et de croissance personnelle.

Les séances s'orientent autour de l'écriture de la forme et de la couleur.

La communication : 
Vous avez besoin de créer ou améliorer un site internet, un réseau social, ou de le maintenir à jour, mes 20 ans d’expérience sont à votre service.

 

Je vous invite à explorer mon univers, à vous laisser inspirer et à me contacter si vous souhaitez en savoir plus sur mon travail ou si vous avez des questions.

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À propos de moi

C’était un mercredi d’octobre. Mon frère aîné n’allait pas encore à l’école, et moi, je ne me souviens plus de l’heure exacte, je me frayais un passage dans la vie. J’ai crié. Mes parents ont accepté et m’ont accueilli les bras ouverts. Il faisait chaud ce 29 octobre 1969 à Caen. Je venais de naître. Ma mère me regardait avec ses yeux noirs, heureuse, en sueur, encore essoufflée. Mon père, surpris par mon corps grassouillet, déclara “Il est moche, il n’a pas de menton.”
C’est avec cette phrase que je suis entré dans leur vie et que j’ai traversé la mienne. Aujourd’hui, j’approche des soixante ans.

Je ne sais pas si la remarque de mon père a vraiment joué un rôle sur mon existence, sur la destinée qui m’amène aujourd’hui à écrire ce texte. Mais je me suis toujours débrouillé, volontairement ou non, pour passer inaperçu, pour me cacher, pour me complaire dans le minimalisme.
Une enfance de garçon sage, contrairement à mon deuxième frère, né dix-huit mois après moi, qui était l’espiègle de la famille, le clown, celui que l’on remarque. L’école maternelle et l’école primaire, des petites anecdotes qui seraient sympas à raconter, mais ce serait trop long pour un “À propos”. Élève dans la moyenne, plutôt bon, mais pas trop. Beaucoup de difficultés avec l’orthographe. Je me souviens encore d’une punition interminable, copier le mot « commun », alors que je m’entêtais à écrire “commin”. Je ne comprenais pas la terminaison, j’étais nigaud. Un événement bouleversant de cette période, ma petite sœur. Une fille inattendue, que ma mère désirait tant.


Puis vint le collège. Je quittais, pour la journée, mon petit village de quatre cents âmes pour celui d’à côté, un peu plus grand. Je n’ai pas aimé le collège, à part les filles: le premier baiser d’amoureux avec une Vietnamienne, c’était l’époque des boat-people, les premiers câlins avec Florence dans un coin caché du gymnase, et la professeure d’histoire-géographie, dure mais passionnante. Les loisirs de ces années-là? Des cabanes dans les bois, des dessins ou des jeux de société quand il pleuvait trop, et des activités physiques, football, tennis, vélo. Je m’amusais, j’aimais le sport, je n’étais pas nul, mais “bof”, comme disait le philosophe Michel Serres pour qualifier ma génération, “La bof génération.” Une autre phrase qui reste gravée dans ma mémoire. Il y avait aussi l’immense jardin de mon père et les conserves de ma mère, des après-midi entiers à équeuter les haricots verts.

Étape suivante: la grande ville, les choses sérieuses. Je deviens un jeune adulte, du lycée technique à l’université, du baccalauréat Génie civil au DEUG de Mathématiques-Physique. Des études ennuyeuses, alors je me réfugiais dans les bars ou dans les appartements de mes camarades. Les soirées étudiantes, tout le monde voit de quoi il s’agit ou peut l’imaginer. Le plus important, c’est après, l’École des Beaux-Arts. La découverte de la liberté, les mains dans la glaise, la peinture sur le jean, l’appareil photo en bandoulière, et Fluxus. On essayait: performances, soirées artistiques, musique, théâtre, etc. Une période riche, sans avoir le sou. Il fallait donc gagner de quoi vivre, s’insérer dans le monde du travail. Ça tombait bien, j’étais encore une fois le plus moyen des artistes en herbe.

Pas grand-chose à raconter sur le monde du travail, un ennui total. J’ai tenu quatre ou cinq ans par entreprise. J’ai été graphiste, concepteur de guides touristiques locaux, designer, attention, spécialisé, designer de pots de yaourt. En vrai, c’est un métier. Ensuite, direction la Gironde : un mariage, une fille, deux belles-filles, la vie et plein de projets professionnels et associatifs. Création d’un studio graphique, d’un festival d’art vocal, soutien aux activités musicales de ma femme, achat d’un restaurant, gérant et cuisinier, un esclavage, et coordinateur d’une école de musique.

Aujourd’hui, je suis auteur et art-thérapeute. J’envisage sérieusement la création d’une maison d’édition à court terme.

    J’ai eu envie de me présenter à vous loin des standards des réseaux, sans superlatifs ni embellissement. J’ai préféré cette version à toute autre, car elle ressemble bien souvent à la vie et aux caractères de mes personnages.
 

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